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Les États-Unis pourront-ils véritablement effectuer leur pivot vers l’Asie ?

Par Nicolas Leconte, étudiant en master Affaires Publiques à Sciences Po

2 novembre 2016

Le XXIe siècle sera-t-il réellement le « siècle asiatique des États-Unis[1] », comme l’affirmait la Secrétaire d’État Hillary Clinton en 2011 dans la revue Foreign Policy ? Cheville ouvrière depuis 2009 d’un « rééquilibrage » (« rebalance ») voire d’un pivotement vers l’Asie de la puissance américaine, l’actuelle candidate démocrate à l’élection présidentielle du 8 novembre 2016 a cherché, par le biais de la diplomatie économique, à apporter à ce renforcement de la présence des États-Unis dans la région Asie-Pacifique un contenu qui ne soit pas qu’un simple déploiement militaire supplémentaire, face à la réémergence de la Chine comme acteur de premier plan.

Au contraire de ce que fut l’URSS, la Chine est en effet en passe de devenir la première économie du monde et, par là, de retrouver une place centrale au cœur des équilibres politiques et commerciaux en Asie. La diplomatie économique est donc devenue un enjeu crucial dans la région...

[1] CLINTON Hillary, « America’s Pacific Century », Foreign Policy, 11 octobre 2011 [en ligne] http://foreignpolicy.com/2011/10/11/americas-pacific-century/, consulté le 30 octobre 2016.

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